Description
Je les choisis de grande taille, sinon ils risquent de pourrir avant de mûrir, surtout pour le fruit du jacquier qui doit peser au moins dix kilos. Il est à noter que ce fruit peut facilement peser jusqu’à vingt kilos. Ce n’est pas le cas du cempedak qui est plus allongé et moins gros. Il pèse généralement entre trois et cinq kilos, même si certains peuvent aller jusqu’à dix kilos.
Je laisse le fruit mûrir à température ambiante jusqu’à ce que la peau devienne plus souple au toucher, ensuite je peux encore le conserver au frais pendant une dizaine de jours à 5°C, même s’il a été coupé en deux.
Suivant les variétés, je peux ne consommer que la chair en la détachant de la peau avec un couteau et après l’avoir débarrassée de ses filaments, ou alors certains filaments dont la couleur est bien jaune peuvent également être mangés. Ils sont même parfois plus sucrés que la chair.
J’arrive facilement à finir sept kilos du poids brut de ces fruits à moi seul au cours d’un repas. Pas la peine alors de penser à manger autre chose, pas seulement parce qu’ils font partie des fruits les plus sucrés, mais surtout parce que leur chair est tellement consistante qu’elle nous rassasie pendant au moins six heures. Ils font partie des fruits qui se rapprochent le plus de notre carburant d’origine.
Bien entendu, leurs effets irradiants et euphorisants sont également très nettement au rendez-vous pour toute la durée marathon de notre extase digestive.