Description
Les tourteaux sont nourris en élevage, donc non conformes, cependant ce n’est pas le cas des langoustes et des homards. Alors, à moins d’avoir un copain pêcheur qui vous ramène ses prises du jour, il vaut mieux se limiter à ces deux variétés dans le commerce.
Avant de manger une langouste crue, je la laisse entre trois et quatre jours au frais, à 2°C, pour que sa chair se relâche un peu, et qu’elle soit moins élastique et beaucoup plus goûteuse. Je prends toujours le soin de la placer dans un réfrigérateur vide ou qui ne contient que des légumes, pour que la viande ou les fruits ne s’imprègnent pas de son odeur.
Avant de la manger, je coupe la langouste en deux, dans le sens de la longueur. Puis, j’enroule des parties de la queue autour d’une fourchette que je détache ensuite avec un couteau. Avant de mettre le morceau dans ma bouche, je détache quelques parties de la tête et du ventre qui sont plus goûteuses, mais moins consistantes, pour manger le tout ensemble. Cela me procure un plaisir gustatif tellement intense qu’il ne me viendrait même pas à l’esprit d’ajouter quelque assaisonnement que ce soit.
Ressentir le besoin de mettre un assaisonnement n’est que l’expression du fait qu’on n’a pas assez besoin de l’aliment que l’on mange.
Les langoustes me procurent des effets irradiants très intenses, aussi particuliers que leur goût, pendant une à deux heures.
En général, je mange une langouste d’environ un kilo et demi à deux kilos lors d’un repas.
