Description
Pour les choisir, il faut d’abord donner une formation à un petit éleveur, soucieux de faire de la qualité, car même le label « bio » ne garantit pas que les critères de notre carburant d’origine soient remplis.
En premier, il faut s’assurer que les poules ne sont pas nourries avec des restes de cuisine, comme du pain sec, et qu’elles ont un grand espace vert dans lequel elles peuvent se déplacer librement, sans tomber sur des poubelles ou des aliments dénaturés. Ensuite, il est très important de bannir les grains de blé de leur alimentation car, même si elle est crue, cette céréale a trop été sélectionnée et elle est désormais trop éloignée de sa génétique d’origine.
La plupart des autres graines pour animaux qu’on trouve dans le commerce sont souvent cuites ou séchées à chaud, il faut donc également les bannir de l’alimentation des volailles. Les seules graines qui peuvent convenir sont l’avoine et l’orge crues. Mais, en général, les poules qui ont un espace suffisant trouveront elles-mêmes tout ce dont elles ont besoin.
Il est également important de ne pas brûler les plumes après abattage, sinon le poulet ne sera pas cru, même si on ne souhaitait pas le faire cuire. Pour le conserver, il faut évidemment le vider de ses abats et le mettre au frais, à 2°C, après l’avoir séché avec un essuie-tout.
J’aime bien le laisser prendre de la maturité quelques jours avant de le manger. Généralement, je finis la moitié d’un poulet et je peux conserver la deuxième moitié encore plusieurs semaines, le temps de retrouver l’envie d’en manger.
Les effets irradiants et euphorisants des volailles sont similaires à ceux de la viande de boeuf. C’est une véritable chaleur irradiante qui monte jusqu’à la tête.