Approche scientifique

À la base d’une démarche alimentaire, il y a toujours une prise de conscience. Mais une telle prise de conscience n’est possible que si l’on dispose de suffisamment de connaissances théoriques sur le sujet. En effet, il est impossible de remettre en question les habitudes alimentaires de toute une vie sans comprendre le fonctionnement du corps humain et ses véritables besoins. Et les comprendre permet de constater à quel point l’alimentation traditionnelle s’en écarte au quotidien.

Dans un premier temps, il est tout à fait possible de faire une recherche sur Internet pour constater qu’une majorité d’articles disent de manger plus de fruits et de légumes crus. Mais, pour compléter cette recherche, voici quelques ouvrages dont je résume le contenu avec les points de convergence et de divergence avec la consommation de notre carburant d’origine.

Les combinaisons alimentaires du Dr Shelton

La règle des combinaisons

D’après le Dr Shelton, les légumes se combinent avec les protéines et les féculents, mais en aucun cas protéines et féculents ne doivent être combinés ensemble. Quant aux fruits, ils doivent être consommés séparément et constituer un repas.

La règle du temps

Il préconise également d’espacer les repas d’un certain nombre d’heures :

ne manger des féculents ou des fruits que quatre heures après un repas de protéines ;

ne manger des protéines ou des fruits que quatre heures après un repas de féculents ;

ne manger des protéines, féculents ou légumes que deux heures après un repas de fruits ;

patienter sept heures avant de consommer un autre aliment, si un plat de protéines ou de féculents contient plus de trente pour cent de matières grasses.

La règle des fruits

Les fruits neutres peuvent être consommés soit avec des fruits acides soit avec des fruits sucrés. En revanche, les fruits acides et sucrés ne se consomment pas ensemble. Le melon ne peut être mélangé avec aucun autre fruit. Le citron, lui, peut être consommé avec les protéines.

La règle des jus

Les jus de fruits peuvent être consommés avec les fruits. En revanche, les jus de légumes doivent être consommés avec les protéines, les légumes et les féculents.

La règle des légumes

Les légumes se combinent avec les protéines et les féculents. En revanche, les féculents ne peuvent se combiner qu’avec des légumes ou d’autres féculents.

La règle du lait

Le lait se consomme seul. Il ne peut se combiner avec aucun autre aliment. De manière générale, les produits laitiers sont déconseillés.

La règle des boissons

Il faut boire au minimum un litre et demi d’eau par jour.

Convergence

Le Dr Shelton a découvert que nous ne sommes pas faits pour tout digérer en même temps, ce qui peut se vérifier encore plus avec des aliments crus, puisqu’ils ont toute leur énergie pour nous faire savoir qu’il ne fallait pas les manger au cours d’un même repas.

Il a également constaté que les melons méritaient une digestion exclusive, ce qui est très facile à constater, c’est pour ça que je les mange toujours deux ou trois heures avant le repas de midi.

Il déconseille également les produits laitiers qui ne font pas partie de notre carburant d’origine.

Il conseille de boire un litre et demi d’eau par jour.

Divergence

Le Dr Shelton déconseille de manger des fruits acides et sucrés au cours d’un même repas, alors qu’au contraire, je constate au quotidien que les fruits sucrés consommés après des fruits acides adoucissent la digestion. De plus, leur association me permet d’être calé alors que consommés séparément, je reste souvent sur ma faim.

Il propose de ne pas mélanger les protéines et les féculents, ce qui me semble très pertinent avec des féculents cuits, comme le riz ou les pâtes, mais lorsqu’ils sont crus cette règle me semble inappropriée. En effet, si je mange des avocats ou des noisettes suivis de carottes crues, qui sont considérées comme des hydrates de carbone, donc des féculents, la digestion se passe très bien. En revanche, cela se passerait très mal si j’avais l’idée de manger une banane plantain après des protéines.

Il parle de jus et de cuisson douce des aliments, ce qui ne fait pas partie de notre carburant d’origine.

La troisième médecine du Dr Seignalet

La démarche de Jean Seignalet a pour ambitieux de s’attaquer aux causes des maladies plus qu’à leur expression symptomatique.

Le constat

Les aliments que nous consommons ont subi de nombreuses transformations moléculaires. Certains de ces aliments, classiquement considérés comme « sains », sont devenus totalement indigestes pour certains d’entre nous. En particulier :

de nombreuses céréales (dont le blé et le maïs) ;

les laitages animaux (sous toutes leurs formes) ;

les cuissons excessives (en particulier des graisses et des protéines animales).

L’hypothèse scientifique

Les enzymes n’ont aucune chance de s’adapter à des molécules « contre nature ». Celles-ci perdurent donc dans l’intestin grêle, entraînent une flore intestinale de putréfaction et fragilisent la paroi de ce qu’on appelle justement « la barrière intestinale ».

Les enzymes humaines sont bien adaptées à l’alimentation ancestrale naturelle, constituée de produits bruts. Nos ancêtres l’ont d’ailleurs pratiquée pendant des millions d’années.

La méthode Seignalet

Fondé sur un raisonnement scientifique mais aussi sur une étude clinique auprès de deux mille cinq cents personnes, le choix des aliments du régime Seignalet s’appuie à la fois sur la recherche fondamentale et sur la recherche clinique. L’objectif est de limiter la porosité de l’intestin grêle (hyper perméabilité).

Supprimer tous les laits animaux (vache, chèvre, brebis) et leurs dérivés (beurre, fromage, crème, yaourt, glace…). Aucun animal à l’état sauvage ne consomme naturellement le lait d’une autre espèce. Les laits animaux sont très différents du lait maternel humain, leur structure moléculaire est, d’après Jean Seignalet, inadaptée aux enzymes digestives de nombreuses personnes.

Supprimer les céréales mutées ou indigestes (blé, maïs, seigle, orge, avoine, kamut, épeautre, petit épeautre, millet…) qui ont subi de nombreuses mutations génétiques en cinq mille ans et dont les structures moléculaires actuelles sont très différentes de celles des céréales initiales. Mais la consommation des céréales non mutées (riz, sarrasin, sésame) est autorisée.

Convergence

Le Dr Seignalet a découvert que notre organisme n’a pas pu s’adapter aux molécules dénaturées introduites par l’alimentation traditionnelle en s’intéressant à trois causes : la cuisson, les produits laitiers et les céréales.

Il préconise tout simplement de supprimer ces aliments de notre alimentation pour constater des résultats spectaculaires sur la santé.

Divergence

Le Dr Seignalet n’exclut pas la cuisson de tous les aliments, alors que symbioplanet.com propose de faire l’expérience de la consommation de notre carburant d’origine dans les mêmes conditions que celles que nos ancêtres connaissaient bien avant d’avoir l’intelligence de le transformer.

Il joue tout à fait son rôle de médecin dont le but est d’obtenir des résultats thérapeutiques, alors que la consommation de notre carburant d’origine a pour but de permettre à chacun de découvrir les effets irradiants et euphorisants avec des aliments correctement sélectionnés qui nous permettent aussi de vivre à nouveau en symbiose avec notre environnement.

L’instinctothérapie de Guy-Claude Burger

La démarche de ce physicien, même s’il n’est pas médecin, lui a permis de faire une découverte fondamentale en matière de nutrition.

L’instinct alimentaire

Il a découvert « l’instinct alimenataire » qui permet à chacun de trouver l’aliment dont il a besoin en utilisant l’odorat.

En effet, il a constaté qu’un même aliment peut avoir une odeur attirante ou repossante en fonction du temps, ce qui lui a permis de conclure que c’était l’Expression d’un besoin…

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