Étape 3 : connaissance – repas de protéines

Voici ce qu’il est nécessaire de savoir pour passer à cette troisième étape :

avoir lu les chapitres précédents et l’intégralité de celui-ci ;

avoir lu les chapitres 16 et 17 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 1 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 2 ;

avoir la volonté de préserver les animaux ;

avoir la volonté de préserver la nature.

Lorsque la volonté de préserver les animaux et la nature fait qu’on consomme déjà régulièrement des fruits et des crudités, on peut directement commencer à l’étape 3, à condition d’avoir répondu « oui » aux questions tests des étapes 1 et 2. En général, cela correspond à l’état d’esprit des végétariens et végétaliens ou aux personnes qui sont véganes. C’est pour cette raison qu’au début de cette troisième étape l’objectif est de progressivement remplacer les derniers repas de protéines traditionnels par des protéines végétales. C’est probablement l’étape la plus difficile que de pouvoir passer aux protéines crues juste après avoir arrêté de les manger cuites, puisque leur surconsommation systématique empêche de ressentir le plaisir de les consommer crues.

L’avantage de certaines variétés de protéines végétales, comme certaines noix exotiques ou les graines de tournesol, c’est qu’il peut y avoir un effet de surprise face à certains nutriments rarement consommés avec l’alimentation traditionnelle, ce qui peut apporter un certain plaisir malgré la saturation présumée en protéines. C’est pour cela que j’ai franchi cette troisième étape en une année complète pendant laquelle je n’ai pas mangé de protéines animales, le temps de faire grandir le besoin, au point de me lasser de toutes les protéines végétales.

Sans en arriver à cette extrémité, je pense quand même qu’il y a de fortes probabilités que, les premiers mois, il sera plus facile d’envisager de commencer par remplacer les repas de protéines et de féculents traditionnels par des protéines végétales, le temps de faire naître le besoin de protéines animales.

Je sais qu’à ce stade la vision d’un végane peut diverger avec celle de la consommation de notre carburant d’origine, alors je vais essayer de démonter qu’il y a, en fait, une très grande convergence entre les deux approches.

Le véganisme élève l’animal au rang de l’homme pour lui conférer les mêmes droits, interdisant donc de le tuer ou de l’exploiter. La consommation de notre carburant d’origine abaisse l’homme à la place qu’il avait dans la nature à l’époque où il n’était qu’un mammifère comme les autres, obéissant à la loi qui dit que la vie mange la vie. Par conséquent, le véganisme ne devrait pas empêcher les lions de manger des gnous ou les chats de manger des souris, comme devaient le faire nos ancêtres, il y a des millions d’années, bien avant l’apparition de notre état de conscience actuel.

Je peux tout à fait comprendre que face à la consommation quotidienne de protéines animales en production industrielle qui fait de nous une espèce carnivore, le véganisme ait une position plus proche de la réalité puisque les espèces de primates avec qui nous partageons quatre-vingt-dix-neuf pour cent de notre ADN sont principalement végétariennes, ou tout au plus omnivores. Mais, depuis la création de ce mouvement, par Fay K. Henderson, en 1946, les connaissances scientifiques ont permis d’élargir la frontière des êtres vivants dotés de conscience et d’émotions. En effet, en 1966, Cleve Backster a découvert qu’un détecteur placé sur des plantes réagissait dès qu’elles se sentaient menacées. Il a donc découvert l’intelligence émotionnelle des plantes et il a publié un livre à ce sujet (voir le lien suivant : http://www.leslecturesdeflorinette.fr/2016/10/l-intelligence-emotionnelle-des-plantes-cleve-backster.html)

Le raisonnement qui vise à éprouver de l’empathie envers les animaux dans un souci de préserver le bien-être animal devrait logiquement s’étendre à l’empathie envers les plantes à présent que nous avons découvert qu’elles peuvent aussi ressentir de la souffrance. Mais alors, il ne nous reste plus rien à manger, ce qui permet de penser que la loi de la nature qui dit que la vie mange la vie s’applique mieux à notre cas.

De plus, un autre indice devrait nous permettre de faire la part des choses : les herbivores fabriquent de la vitamine B12 grâce à des bactéries qui sont dans leur tube digestif et avec lesquelles ils vivent en symbiose. Si nous étions destinés à ne manger que des végétaux, cette symbiose devrait exister pour nous aussi, or ce n’est pas le cas. Cela veut donc dire que pour vivre en symbiose avec notre environnement, nous devons aussi consommer des protéines animales.

La solution végane qui consiste à manger des comprimés de vitamines B12 toute la vie au nom de la souffrance animale est une cause tout à fait louable, mais cela n’est qu’un compromis qui ne résout pas les autres problèmes que posent l’alimentation traditionnelle et notre mode vie moderne que sont la déforestation engendrée par les champs de céréales ou de soja et la consommation de substances stimulantes pour compenser l’absence des effets irradiants et euphorisants.

En appliquant la formule du plaisir, il est possible d’obtenir les mêmes conditions de vie que nous avions en symbiose avec le règne animal avec, en plus, la symbiose avec le règne végétal. En effet, il est impossible de manger plus de viande crue de notre carburant d’origine que nos véritables besoins, à savoir une fois par semaine, voire moins, si on alterne avec des poissons ou des œufs, par exemple. Il est également impossible de manger de la viande crue d’un animal qui a mangé cuit ! Donc, tous les élevages intensifs qui nourrissent leur bétail avec autre chose que de l’herbe ou du foin ne font pas partie de notre carburant d’origine. Il faut faire appel à un symbio -producteur qui a élevé un bœuf en plein air, en production locale, sans additifs et sans hormones. Les animaux élevés dans ces conditions ne sont pas maltraités et leurs bouses fertilisent les terres sur lesquelles le symbio -producteur fait pousser nos légumes frais et nos fruits, recréant ainsi de véritables forêts pouvant au total représenter des surfaces suffisantes pour inverser la tendance actuelle, puisque les forêts refroidissent le sol et gardent l’humidité, ce qui forme un microclimat favorable pour engendrer la pluie.

Donc, la consommation de protéines animales n’est pas un problème moral, mais quantitatif. C’est le fait de cuire la viande qui donne la possibilité d’en manger au-delà de nos besoins, et surtout au-delà de ce que notre environnement peut supporter. En moyenne, une personne qui consomme notre carburant d’origine divise par dix la quantité de viande qu’il mange du fait qu’elle est crue et issue d’animaux qui ne peuvent vivre qu’en liberté pour manger leur carburant d’origine : l’herbe des champs. Celle-ci représente une surface d’environ un quart de ce qu’il nous faut en forêts d’arbres fruitiers pour l’essentiel de notre alimentation.

C’est donc bien la formule du plaisir de notre carburant d’origine qui rétablit l’équilibre entre les protéines végétales et animales en nous et dans notre environnement pour que nous puissions vivre en symbiose avec les milliards de bactéries de notre tube digestif et les milliards d’hectares de forêts qui seront plantés quand nous mangerons quatre-vingt-dix pour cent plus de protéines végétales, dont la plupart poussent sur des arbres.

Pour ceux qui souhaitent ne manger que de la viande parfaitement vidée de son sang, il est possible de la laisser sécher quelques semaines avant de la consommer, ce qui a à peu près le même effet que de la griller, sans la dénaturer. Pour ce qui concerne le porc, je suis convaincu que le problème vient du fait qu’il est omnivore, comme nous et, qu’en conséquence, il est aussi mal alimenté, avec tous les restes de l’alimentation traditionnelle. Il peut donc véhiculer autant de maladies que les êtres humains. Ce qui fait que je peux tout à fait comprendre pourquoi les religions proscrivent la consommation de cette viande à problèmes. Avec la consommation de notre carburant d’origine, les porcs et les sangliers sont élevés dans de vastes domaines où ils peuvent chercher leur nourriture seuls. Sinon, on ne leur donne rien d’autre que des restes de notre carburant d’origine, à savoir des fruits et légumes crus.

En définitive, chacun pourra constater par lui-même qu’après être resté des semaines, des mois, voire des années sans manger de protéines animales, il suffit de goûter de la viande crue pour constater qu’elle est excellente et que sa digestion est couronnée d’effets irradiants très agréables.

C’est donc la bouchée unique, telle que je l’ai décrite au deuxième titre du chapitre 7 sur la sélection de notre carburant, qui est encore une fois le meilleur indicateur pour décider si quelque chose fait partie ou non de notre carburant d’origine.

Au cours de cette étape, l’objectif est de découvrir par soi-même toutes les nouvelles saveurs de protéines sans aller au bout du besoin pour ne pas trop vite enclencher un travail d’élimination que je garde pour l’étape suivante. Une fois le rythme de croisière atteint, il sera alors possible de séquencer toutes les variétés de protéines animales de notre carburant d’origine, car après avoir mangé de la viande, on aura probablement plus de plaisir à manger des huîtres, des œufs ou de la volaille, tous élevés avec leur carburant d’origine, bien sûr.

Pour cette étape, il n’est pas encore nécessaire de consommer notre carburant d’origine tous les jours, d’une manière stricte, que ce soit pour les repas de midi comme pour ceux du soir. C’est à ce stade qu’il faut avoir une bonne préparation psychologique pour que le choix de passer à une consommation exclusive de notre carburant d’origine ne fasse pas l’objet de regrets ou de nostalgie.

Voici donc quelques exemples de repas quotidiens destinés à se familiariser avec les protéines crues. J’ai inclus quelques repas traditionnels dans le séquençage, sachant que cette étape est essentiellement pédagogique, l’engagement de s’y mettre définitivement étant prévu pour l’étape suivante :…

Facebook
Twitter
WhatsApp
Email
Information

Autres articles

Translate »