Étape 4 : Élimination – repas de casse

Voici ce qu’il est nécessaire de savoir pour passer à cette quatrième étape :

avoir lu les chapitres précédents et l’intégralité de celui-ci ;

avoir lu les chapitres 16 et 20 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 1 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 2 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 3 ;

vouloir faire la transition entre l’alimentation traditionnelle et notre carburant d’origine.

La description de la casse et la façon de la consommer se trouvent dans la variété 2 du carburant 8 du chapitre 5 sur notre carburant d’origine.

La décision de prendre la casse n’est pas anodine, car elle participe au grand nettoyage du corps qui, pour moi, ne peut s’envisager qu’avec la consommation exclusive de notre carburant d’origine. Sinon, on salit notre corps avec des substances indésirables pour le nettoyer quelques jours après, pour encore le salir, et ainsi de suite, jusqu’à ce que notre corps nous dise que ça ne sert plus à rien de le nettoyer pour que tout soit sali de nouveau quelques jours plus tard. Voilà pourquoi je pense qu’il est inutile de faire l’effort de prendre la casse sans être certain de ne pas en annuler tous les bienfaits quelques jours plus tard.

Les efforts de prendre la casse sont quand même conséquents puisqu’il faut accepter de passer un bon moment assis sur les toilettes, une ou deux fois par semaine, pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Alors autant que cela serve à quelque chose !

Mais ce n’est même pas la décision la plus lourde de conséquences. Ne plus vouloir faire d’écarts tout en gardant ses amis est quelque chose qu’il faut savoir gérer pour ne pas s’isoler ou se sentir isolé. C’est pour cela que la lecture du chapitre 19, sur l’approche sociale, me semble être un préalable. Car, en dehors des repas, le plus souvent ce sont les substances stimulantes qui servent à inhiber la timidité pour faciliter les relations sociales. Ne pas en prendre avec les autres pourrait être considéré comme un acte de rejet. Il est donc important de savoir si le besoin de substances stimulantes a bien été remplacé par les effets irradiants et euphorisants pour toujours savoir ce qu’est le plus important, jusqu’au jour où tellement de personnes consommeront notre carburant d’origine que nous pourrons créer une nouvelle norme relationnelle, où la lucidité fera place à la volonté de se « défoncer ».

Tout ce travail de réflexion est donc à faire avant de commencer les repas de casse. Mais il y a un dernier aliment faisant partie de l’alimentation traditionnelle qu’il va falloir définitivement arrêter de consommer en même temps que les substances stimulantes pour pouvoir passer à cette étape : les produits laitiers.

Pour acquérir des convictions intimes au sujet des produits laitiers, il est possible de les supprimer seulement pendant deux jours pour voir par soi-même s’il y a une différence. Il est intéressant de faire cette expérience pendant un week-end complet sans aucun produit laitier puis un autre avec pour observer après quel week-end on se sent le mieux. Il ne faut pas avoir peur de se décalcifier pendant ce week-end sans produits laitiers, car nous avons des réserves suffisantes pour deux jours.

Tout d’abord, il faut arrêter de croire qu’il est nécessaire de consommer des produits laitiers pour le calcium qu’il contient, car dans ce cas pourquoi aucune autre espèce vivante n’est concernée par cette règle ? Comment tous les mammifères de la planète arrivent-ils à ne pas souffrir de décalcification sans consommer une goutte de lait pendant tout le reste de leur vie après leur période de sevrage ? Et comment nos ancêtres ont-ils pu laisser à nos archéologues des squelettes intacts qui datent d’avant la période de l’agriculture et de l’élevage, donc sans lait de vache, d’autant plus qu’il n’y avait même pas de vaches à cette époque ?

La réponse est simple : il suffit de lire un recueil sur la composition des aliments pour constater qu’ils contiennent tous du calcium. Les diététiciens évaluent les besoins en calcium à neuf cents milligrammes par jour pour un adulte et à mille trois cents milligrammes par jour pour un adolescent ou une femme enceinte. Voici, à titre d’exemple, la consommation détaillée d’une personne au cours d’une journée de consommation de notre carburant d’origine et ce qu’elle apporte en calcium pour chaque aliment. On retrouve les mêmes valeurs moyennes sur une période plus longue, mais pour simplifier la démonstration, cet exemple se limite à un jour de pratique, même s’il ne fait pas apparaître toute la diversité des aliments qui sont consommés au cours d’un mois…

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