Étape 5 : maîtrise – carburant d’origine

Voici ce qu’il est nécessaire de savoir pour passer à cette cinquième étape :

avoir lu tous les chapitres ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 1 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 2 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 3 ;

avoir répondu « oui » à toutes les questions test de l’étape 4 ;

avoir fait la transition entre l’alimentation traditionnelle et notre carburant d’origine.

L’objectif de cette dernière étape, c’est d’y rester grâce aux intenses et longs plaisirs gustatifs pendant les repas et à tous les effets irradiants et euphorisants qui envahissent tout le corps des heures après les repas, qui sont différents avec chaque aliment et qui nous surprennent tous les jours.

La bonne nouvelle, c’est qu’arrivé à cette étape on commence à récolter le fruit de tout le travail effectué lors des étapes précédentes, car au fur et à mesure que le corps se débarrasse des substances indésirables, le goût et l’odorat commencent à s’affiner, au point que le plaisir de manger augmente pour chaque aliment qui a été bien sélectionné.

Se promener dans la forêt devient alors une découverte de chaque instant, car à la vue agréable de tous ces végétaux, qui rappellent par leur beauté qu’ils sont l’univers dans lequel notre espèce a toujours vécu, s’ajoute un nouveau sens : celui de l’odorat qui nous fait découvrir tout un univers de senteurs qui nous avaient complètement échappé jusque-là. Il m’est par exemple désormais possible de sentir la présence d’un figuier à plusieurs centaines de mètres, alors que je ne l’ai pas encore vu.

De la même façon, je peux tout de suite savoir si j’ai envie de poisson lorsque je passe près d’une poissonnerie ou si j’ai envie de viande rien qu’en ouvrant mon réfrigérateur. Il suffit que je m’approche d’une corbeille de fruits pour que je ne sente que l’odeur de celui dont j’ai envie, car elle devient prépondérante. Sinon, en les faisant défiler sous mon nez, je peux tout de suite savoir celui qui dégage l’odeur la plus attirante pour me garantir le plus de plaisir gustatif.

La sélection de notre carburant est donc une règle pour savoir s’organiser, mais finalement ce sont bien l’odorat et le goût qui confirment la sélection, car il est possible d’avoir envie du même aliment plusieurs jours d’affilée, soit pour faire un travail d’élimination, comme je l’ai décrit au chapitre précédent, soit parce que l’aliment est consommé pour la première fois ou au début de sa saison. Les besoins ne peuvent alors pas être comblés en un seul repas.

Progressivement, les légumes apportent un plaisir gustatif équivalent aux fruits et il est possible de ressentir leurs effets irradiants tout aussi intéressants. De plus, le séquençage de la journée peut être modifié en commençant par autre chose que des melons ou des pastèques, mais par n’importe quel aliment du carburant 3, catégorie 2 : les fruits acidulés. Je peux donc tout à fait faire une promenade en forêt, monter sur un figuier pour en faire mon repas vers 10 heures du matin un dimanche ou cueillir des quenettes sur l’arbre de mon jardin en guise de petit-déjeuner pour bien ressentir les effets irradiants et euphorisants spécifiques à ces fruits pendant deux ou trois heures avant de faire le repas de midi.

D’une manière générale, les premiers aliments de la journée, que ce soient des melons, des pastèques, des oranges ou tout autre fruit acidulé, sont toujours consommés seuls et en quantité suffisante afin de pouvoir, au moins une fois par jour, profiter de leurs effets irradiants et euphorisants en solo.

Les repas du midi et du soir donnent une harmonie très intéressante, mais c’est une autre musique. Je peux avoir envie de répéter le solo une deuxième fois dans la journée. Par exemple, après avoir mangé des melons le matin, je profite de leurs effets jusqu’à midi et, ensuite, je mange une grande quantité de nectarines. Je reste alors deux heures à profiter de leurs effets avant de conclure le repas, à 14 heures, avec des fruits très sucrés, comme des fruits du jacquier, qui me procurent encore des effets spécifiques jusqu’au soir.

Je n’ai évidemment pas le temps de faire ça tous les jours, mais lorsque j’en ai l’occasion et l’envie, ça peut être un séquençage à ajouter aux possibilités. En revanche, ce qui ne prend pas plus de temps, c’est de me limiter à deux aliments, lorsque l’un d’eux a été mangé en quantité supérieure à la normale, du fait qu’il m’a donné un intense plaisir gustatif. Je peux alors m’arrêter après avoir mangé trois cents grammes de fraises et trois kilos de fruits du jacquier, dont je ressens les effets aussi distinctement que si je l’avais mangé seul. Je peux aussi m’arrêter après avoir mangé quatre avocats hass et un kilo de petits pois frais, pour bien profiter de leurs effets irradiants très caractéristiques.

Concernant la casse, c’est pour la vie, mais au bout de plusieurs années de consommation de notre carburant d’origine, j’en prends un peu moins souvent. Une fois par mois, si je sens que j’ai la langue chargée, ou deux jours après un repas de protéines animales ou après avoir mangé un repas d’un aliment en plus grande quantité, en début de saison, par exemple. La casse fait toujours son effet après avoir bien bu, mais si j’en prends trop souvent, elle finit par ne plus faire son travail faute d’avoir quelque chose à éliminer.

Voici donc le tableau du séquençage de notre carburant d’origine, à titre d’exemple, pour cette étape 5…

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